Blanc, ambré, traditionnel ou arrangé, il existe une très grande variété de rhum. Leur goût et le degré d’alcool qu’il contient varient en fonction des méthodes de production, des ingrédients utilisés, mais surtout de leur âge. On peut dire que chaque rhum a un public bien à lui. Certains le préfèrent léger tandis que d’autres l’aiment plutôt épicé. Il est par ailleurs difficile de choisir entre les deux extrêmes.
Le rhum industriel
Le plus connu reste en ce moment le rhum industriel ou traditionnel, que l’on obtient de la mélasse et qui contient environ en moyenne 200 g de taux de non-alcool (TNA) par hectolitre d’alcool pur. On l’oppose souvent au rhum dit agricole, comme celui de style français qui provient essentiellement des Antilles. Il est simplement obtenu par le jus extrait de la canne à sucre. Il se consomme pur, mais sert aussi d’ingrédient principal pour la confection de cocktail (mojito par exemple). Comme le vin et tout comme le rhum traditionnel, le rhum agricole devient aussi meilleur à mesure qu’il vieillit.
Le rhum vieux pour les fins gourmets
Avec l’âge, son arôme devient plus subtil, plus puissant ou plus complexe. Il intéresse surtout ceux qui boivent pour le goût. Il se déguste alors à petite gorgée. D’ailleurs, contrairement à des idées reçues, le taux d’alcool contenu dans le vieux rhum est plus faible. Voilà pourquoi on le recommande souvent pour les grandes occasions. Pour qu’il puisse le qualifier de vieux, le rhum doit être vieilli dans un fût en chêne pendant au moins 3 ans. De même, quand il prend de l’âge, il devient plus ambré. Son prix est également plus élevé par rapport au rhum jeune.
Il existe alors 6 catégories de rhum vieux. Il est qualifié de vieux « traditionnel » lorsqu’il a reposé dans un fût durant 6 à 8 ans. Au-delà des 15 ans, il se transforme en ce que l’on appelle un rhum millésimé. Par ailleurs certains rhum sont eco responsables. Pour mieux savourer son arôme, il vaut mieux ne pas le couper avec un autre alcool ou une autre boisson. Il n’est pas recommandé pour les cocktails.
Le rhum jeune comme base de cocktail
Le rhum est par conséquent considéré comme « jeune » lorsqu’il n’a pas dépassé les 3 ans en fût. Il est en général de couleur blanche ou légèrement ambrée. Son arôme est encore atténué par le goût marqué de l’alcool qu’il contient. Son goût quasiment neutre permet de mettre plus en avant les ingrédients qu’on mélange avec le rhum jeune.
Le rhum jeune est donc parfait pour concocter quelques cocktails. Il est contient un taux important d’alcool. Le mélanger à une autre boisson attenue les cette concentration. Par contre, le rhum vieux se consomme pur sans rajout. Un coupage risquerait d’alerter son goût et son arôme. Il est de même plus cher.